Men'Edil [en cour]

Présentation de Men'Edil

Nom : "J'ai toujours refusé de porter un autre nom que celui de mes parents. Ce serait une trahison envers eux, envers leur sacrifice. Jamais je ne me cacherais en refusant ce nom que les miens ont toujours tant défendu avec honneur. Mon nom est Sombre Ronce, et c'est avec fierté que je le porte !"

Prénom : "Mon prénom est toujours mal écrit, les anciens n'ont jamais réussit à accepter son insolente apostrophe, son orthographe osé. Pourtant, j'ai décidé de ne jamais laisser personne encore si tromper. Si mes parents m'ont appelé ainsi, c'est qu'ils ont jugé que le méritait, et je ne les trahirait pas en le modifiant pour faire plaisir certains. Oui, mon prénom est bien Men'Edil, ne vous y trompez pas..."

Age : "Ils se moquent tous de moi à cause de mon jeune âge, mais je grandirais, vous savez ! Un jour, je serais bien meilleur que vous tous, je vous le prouverais ! Enfin, malgré mon piètre talent, aujourd'hui, du haut de mes 12 ans et demi, mais je vous promet qu'un jour vous regretterez de vous être tous moqués !"

Espèce : "Drôle de question, non ? Cela ne se voit-il pas assez ? Pourtant avec mes longues oreilles douces et mes pas léger, vous auriez pu le deviner... Et oui, je suis bien un elf ! Mon père a des origines humaines, mais elles ne transparaissent peu en moi, seulement à cause de ma maladresse, heum... légendaire."

Avez-vous lu les règles ? Validé par Water

Histoire : "Je suis né d'une mère elfe et d'un père à la fois elfe et homme. J'étais vraiment heureux avec mes parents, que j'aimais plus que tout. J'étais un rêveur, un gamin toujours dans ses pensées, qui aimait tant lire, écouter le musique ou se promener en solitaire dans les bois autour de notre domaine. Nous n'étions pas pauvres, non, et nous n'avions aucune raison d'être malheureux.

J'avais peu d'amis, mais ceux que j'avais me suffisaient. Je passais mes journées à jouer avec Lyw, un garçon humain qui avait mon âge, et Tunille, une elfe un peu plus jeune que nous. Lyw était quelqu'un d'énergique, d'actif, qui avait toujours de grandes idées. Tunille et moi le suivions comme son ombre, nous faisions tout ce qu'il nous disait, nous l'adorions. Tunille était la plus belle chose que je n'ai jamais vu de ma vie. Elle avait un peau douce, légèrement bronzée, des yeux noirs comme la nuit, des dents blanches aux canines pointues et des cheveux couleur noisette. Ais-je aujourd'hui, quatre ans plus tard, assez de recul pour dire que je l'ai aimée ? J'aimais le son de sa voix, de son rire, ses actes impulsifs ou sa façon de nous sortir avec son esprit logique et intelligent du pétrin. Je me souviens de nos jeux dans les champs, dans les bois.

Elle me l'a chuchoté à l'oreille pendant que Lyw ne pouvait pas nous entendre, un soir de pleine lune. "Men', je... je crois que je suis amoureuse de Lyw." Ce jour là j'ai été glacé intérieurement, même si je l'ai serrée contre moi comme un grand frère, un meilleur ami. "C'est génial pour toi vous allez bien ensemble, je suis heureux..." Ce soir là, je l'ai rassurée, conforté dans sa décision et l'ai aidé à lui parler. Je ne serais jamais qu'un grand frère, un meilleur ami. Une semaine plus tard, il lui avouait qu'il l'aimait, et moi, je me retrouvais un peu derrière, largué, tandis que mes deux meilleurs amis se tenaient la main en se souriant. C'est à cette période que j'ai commencé à me détacher d'eux. Tout à été très vite. Un ans plus tard, je ne les saluais plus que de loin quand je les croisais par hasard dans la rue. Je crois que Lyw aurait voulu remédier à cette situation, mais Tunille l'en empêcha, me préférant la tranquillité d'esprit de se cacher la face et de ne pas voir son abandon. Je croyais que c'était l'une des périodes qui serait la plus dure ma vie. L'année suivant, je compris très vite que je me trompais.

Seul depuis que je n'osais plus rejoindre ceux que j'avais un jour appelés "amis", je passais mes journées auprès de mes parents, en particulier ma mère, qui m'apprit tout ce quel savait sur la musique, la poésie, la nature et la vie. Je découvrais chaque jour de nouvelles choses, plus belles les unes que les autres, une autre façon de voir le monde, plus éveillée à ce qui m'entourait que je ne l'avais jamais été. Papa m'enseigna le combat, et je me découvris habile pour le maniement de longues armes légères, comme des bâtons où des lances de cavaliers. J'étais un rêveur, je changeai. Je commençais enfin à m'ouvrir, à regarder le monde comme il était plutôt que de l'imaginer à travers ma vision des étoiles. Cette nouvelle façon de voir était plus dure, ses arrêtes plus tranchantes, mais d'autant plus belle. Puis le matin est arrivé...

Je fus réveillé par un hurlement aigu. Je me levais, les yeux encore embués de sommeil, les cheveux ébouriffés autour de la tête, tenant mon lapin en peluche à la main. J'avançai pied nus sur les dalles froides de la maison, quand un autre cri retentit. Sans savoir pourquoi, la peur me prit, et une étrange impression enserra ma cage thoracique. La scène que je vis dans le salon resta gravée dans ma mémoire. Une dizaine d'hommes et d'elfes avaient envahit la maison, armes au poings. L'un tenait ma mère par les cheveux, et l'autre avait sortit l'épée de cristal de la vitrine où elle était enfermée. Cette épée valait de l'or. Elle était vivante, et avait toujours soif de sang. Elle ne se contentait pas de tuer ses victimes, elle détruisait aussi leur âme. Celui qui la maniait était invincible, et une seule coupure avec cette lame suffisait à détruire l'âme du blessé.

L'homme l'enfonça dans la gorge de Maman.

Je ne sais pas vraiment ce que je fis à ce moment là, mais il me repérèrent. Je m'enfuis dans les escaliers, mes pieds nus claquant sur le sol, les autres à ma suite. Mais où était Papa ? Je couru vers sa chambre, et ouvrit la porte. C'est là que je le vis. Allongés sur le lit, une dague enfoncée dans son œil jusqu'à la garde. Je sentis mes jambes se dérober sous moi, tandis qu'ils entraient dans la pièce. C'était donc là, ma mort ?

Je sentis qu'on me prit par le bras pour me relever, et je vis la lame de cristal devant mon visage. L'homme qui la tenait s'amusait de la peur dans mes yeux, et de l'impatience de la lame à dévorer mon âme. Je voyais la lame vibrer dans la main de son porteur, et se tendre vers moi, de toute sa volonté. Je poussai un cri inarticulé et sautait au visage de mon agresseur, évitant d'un cheveu l'épée mortelle, enfonçant mes dents dans sa joue, mes ongles dans ses yeux, avant que quiconque ne puisse réagir. Il n'avait pas encore touché le sol que je m'étais déjà élancé, dans une course désespérée, à travers la pièce, vers la fenêtre de la chambre. Je me vois sauter, les autres derrières moi, tandis que je réalise soudain que je suis au premier étage. Les éclats de verre tracent des sillons sanglants sur ma peau pâle, la douleur me brule la peau. Mon corps se cambre en arrière dans un spasme tandis que le sol en dessous m'attire sans que je ne puisse rien faire. Le choc est terrible, et je sens un océan de douleur me submerger. Je me réfugie dans le noir.

D'après ce que m'a raconté Lyw, c'est là qu'il m'a trouvé, alors qu'ils m'avaient laissé pour mort. Tous ont cru à une attaque de loups-garous, car les dégâts infligés aux corps étaient indescriptibles. Mon meilleur et seul ami m'a dit ça dans un souffle, alors que j'étais assez remis pour oser entendre la réponse à ma question . Qui étaient-ils ? Je ne le saurais jamais. Probablement des brigands, des voleurs, qui cherchaient à s'emparer de notre fortune, et qui ont fait passer tout ça sur le dos des loups-garous pour éviter d'être menacés ensuite. Je n'ai pas cherché à rétablir la vérité, on ne m'aurait pas cru. D'ailleurs, seul Lyw savait que j'étais en vie, ainsi que sa famille. Ils me soignèrent dans le plus grand secret, sans en parler à personne. Il me fallut un an pour me remettre, physiquement et mentalement. Mes doigts n'ont jamais retrouvé toute leur souplesse, malgré la guérison. Jamais plus je ne jouerais du violon. J'appris en questionnant Lyw que sa famille avait été bannie, rejetée, pour une sombre histoire causée par un ancêtre lointain. C'est l'une des raisons pour laquelle ils n'ont jamais dévoilé à personne que j'avais survécut : ils ne voulaient pas rejeter leur honte sur moi.

Était-ce le destin ? Je me suis retrouvé, à 11 ans, seul, avec une envie de m'éloigner le plus possible des routes connues et de parcourir le monde. Lyw a bien essayé de me retenir, mais ma décision était prise. Il voulu partir avec moi, mais il devait aider sa famille à survivre. Aurais-je du me sentir coupable de les abandonner alors qu'ils m'avaient sauvé la vie ? Je ne sais pas, mais maintenant, la page est tournée.

Cet année là, je me suis lié je ne sais comment avec un dragon, Graël. Je crois que j'ai un don avec les créatures magiques. Maintenant, il m'accompagne dans mon errance.

Et Tunille, me direz vous ? Cette beauté idiote a abandonné Lyw aussitôt qu'elle a apprit sa déchéance. Croyez moi, les elfes et les hommes sont bien la pire des rares, et j'ai parfois honte d'en faire partie. Bien sur, Lyw est une exception, et si je devais sauver le monde, je le ferais, ne serais-ce que pour lui !

Tu peu le prendre, il n'est pas encore prit ^^. Joli nom.

Le code est bon.

Manque plus qu'une belle histoire pour être valider.

Et surtout bienvenue.